Les fichiers détail “Migrations résidentielles des individus” de l’INSEE proposent sur le thème des migrations entre lieux de résidence antérieure et actuelle un ensemble de variables sur les individus et le ménage auquel ils appartiennent. La formulation de la question sur le lieu de la résidence antérieure dans l’enquête annuelle de recensement se référait, lors des enquêtes de 2004 à 2010, à la résidence 5 ans auparavant, et depuis 2011 elle porte sur le lieu de résidence 1 an auparavant. Pour le millésime 2014 (dernier disponible en date), les nouveaux arrivants sont les personnes arrivées courant 2013, entre le 01 janvier et le 31 décembre 2013.

2 980 personnes se sont installées dans le SCoT Uzège Pont du Gard courant 2013. Parmi celles-ci, 470 personnes sont venues habiter la commune d’Uzès et 2 510 une autre commune du SCoT.
210 personnes ont quitté Uzès pour aller habiter une autre commune du SCoT. Dans le même temps, 200 habitants sont venus s’installer sur Uzès depuis une autre commune du SCoT.
50 260 personnes habitaient le SCoT en 2013 et l’habitent toujours en 2014.
1 480 habitants ont changé de commune au sein du SCoT en 2013.
2 490 personnes ont quitté Uzège Pont du Gard pour aller s’installer dans le reste de la France.

Répartition par âge

Les personnes les plus nombreuses à s’installer dans Uzège Pont du Gard sont les trentenaires. Deux tiers des nouveaux arrivants ont moins de 40 ans contre 41 % de l’ensemble de la population restante. Les jeunes sont les plus nombreux à quitter le territoire.
11 % des nouveaux arrivants ont 60 ans ou plus contre 29 % de la population restante.

De nouveaux résidents actifs et diplômés

55 % des nouveaux arrivants a un niveau bac ou plus contre 42 % de l’ensemble de la population restante. Les nouveaux arrivants renforcent le niveau de formation des habitants du territoire.
En revanche, un quart des nouveaux arrivants n’a aucun diplôme (un tiers de la population restante).

42 % des nouveaux arrivants exerce un emploi. Parmi eux, 72 % ont un emploi sans limite de durée (870 personnes).
Les nouveaux arrivants représentent une part plus importante de cadres, de professions intermédiaires et d’employés (trois quart des nouveaux arrivants contre deux tiers de la population restante) et une part moins importante d’ouvriers, de commerçants, d’artisans et d’agriculteurs.
Les chômeurs sont deux fois plus nombreux chez les entrants. Inversement, les retraités sont deux fois moins nombreux chez les nouveaux arrivants que dans la population restante.

Une attractivité large

La moitié des arrivants viennent du Gard ou de l’Hérault (1 580 personnes). Les flux migratoires entrants en provenance des autres espaces de l’Occitanie sont faibles (4%, soit 130 personnes).
Le quart des nouveaux arrivants viennent des trois régions PACA, Rhône-Alpes et Ile-de-France. 13 % des entrants viennent de PACA (190 personnes).
4 % des arrivants habitaient à l’étranger (130 personnes), dont la moitié dans l’Union Européenne.

Origine des nouveaux arrivants (communes et départements limitrophes)

Destination des partants

Les nouveaux arrivants provenant d’autres communes du Gard viennent pour 19 % d’entre eux de Nîmes (266 personnes). Les principales communes d’origine, hors Nîmes, sont Beaucaire (10 %), Sernhac (6 %), Sainte-Anastasie (4 %) et La Calmette (4 %). Hors Gard, les villes voisines alimentent le territoire aussi en nouveaux habitants, notamment Avignon et Marseille.

De nouveaux ménages

Les nouveaux ménages ont un mode de cohabitation similaire à celui du SCoT. La différence la plus importante se trouve au niveau des familles monoparentales (15 % des nouveaux arrivants contre 10 % de la population restante).