Pour alimenter les réflexions liées au Schéma de Cohérence Territoriale, le Pays des Cévennes a fait l’acquisition d’une base de données décrivant l’occupation des sols pour les années 2012 et 2018.

Obtenue par photo-interprétation d’images satellites de grande résolution, l’occupation des sols est décrite selon une nomenclature détaillée en 53 postes regroupés selon 4 niveaux. La définition de chacun des postes est précisée dans le dictionnaire de définition.

La base d’occupation des sols du Pays des Cévennes est une donnée précise puisque les éléments repérés ont une taille minimale comprise entre 500 et 2500 m2 et son utilisation optimale va jusqu’au 1/5 000ème.

Cette donnée permet de décrire finement le territoire et de suivre les évolutions à l’œuvre. Elle permet notamment de mesurer la consommation d’espaces agricoles, naturels et forestiers et peut être mobilisée dans le cadre des documents d’urbanisme : Schéma de Cohérence Territoriale, Plan Local d’Urbanisme ou Carte Communale.
Dans ce cadre spécifique, les données mise à disposition via cette interface interactive présentent un caractère informatif et n’ont pas de valeur réglementaire pour la collectivité en charge d’un document d’urbanisme.

Afin de diffuser l’information et de mettre à disposition du plus grand nombre les principaux indicateurs, un outil interactif de visualisation statistique a été développé. Ce dernier propose d’accéder à des données d’état des lieux et d’évolution, à l’échelle du Pays des Cévennes et de chacune des communes, ainsi qu’à des représentations cartographiques. Il est également accompagné d’un outil de consultation cartographique des données.

Méthodologie et documents ressources

La base de données d’occupation du sol du Pays des Cévennes a été réalisée pour deux millésimes : 2012 et 2018 à partir de photo-interprétation d’images satellites de haute résolution (Orthophoto SIG-LR 2012 et BD ORTHO IGN 2018).

La nomenclature est organisée en 53 postes regroupés selon 4 niveaux, permettant de retranscrire la diversité d’occupation des sols rencontrée sur le territoire des Cévennes. Un dictionnaire de la nomenclature détaille la définition de chaque poste, l’unité minimale de collecte (surface minimum à partir de laquelle un élément est détecté), le type d’espaces inclus, les seuils à partir desquels l’affectation dans une classe est décidée, les critères d’aide à l’identification utilisés, ainsi que les risques de confusion éventuels. Pour chaque classe, deux photos illustrent le type d’espaces repérés sur une vue aérienne.

L’Unité Minimale de Collecte (UMC) des éléments figurant dans la base de données est compris entre 500 et 2500 m2.
La donnée d’occupation des sols est pleinement exploitable au 1/10 000ème, jusqu’au 1/5 000ème en milieu urbain.

L’ensemble de spécifications techniques sur les données figurent dans les documents suivants :

Glossaire

  • Territoires artificialisés :

Territoires retirés de leur état naturel, forestier ou agricole. Il peut être bâti ou non bâti, revêtu ou non. Les territoires artificialisés recouvrent les zones urbanisées à vocation principale d’habitat, les zones d’activités, les zones dédiées aux réseaux de communication et de production d’énergie, ainsi que les espaces verts urbains, les équipements sportifs et de loisirs.

  • Territoires agricoles :

Territoires sur lesquels l’agriculture est pratiquée, pour la production d’espèces végétales destinées à l’alimentation humaine ou animale, ou l’élevage. Les territoires agricoles correspondent aux cultures annuelles et permanentes, aux prairies, ainsi qu’aux espaces connexes des zones agricoles que sont les haies et les friches.

  • Forêts et milieux naturels :

Espaces naturels occupés par des forêts, des milieux arbustifs à divers stades de fermeture, des pelouses naturelles, de ripisylves et de boisements alluviaux, d’espaces sans ou avec peu de végétation (étendues de sable, sols nus, zones incendiées, coupes forestières).

  • Zones humides et surfaces en eau :

Milieux où l’eau détermine le paysage et la végétation, ainsi que les surfaces recouvertes d’eau naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante.

  • Consommation d’espaces agricoles, naturels et forestiers :

En comparant les millésimes 2012 et 2018 de l’occupation des sols du Pays des Cévennes, il est possible d’établir la consommation d’espaces agricoles, naturels et forestiers. Il s’agit de l’évolution nette des territoires artificialisés entre les deux périodes. Cette différence résultant du basculement, entre 2012 et 2018, d’espaces agricoles, naturels et forestiers (y compris zones humides et surfaces en eau) vers le poste territoires artificialisés, duquel sont retirés les surfaces des territoires artificialisés qui retrouvent une vocation agricole, naturelle, ou forestière.

NB : Dans une période donnée, les flux entre les différents postes d’occupation des sols sont multiples avec des changement d’affectation également observés entre territoires agricoles et forêts et milieux semi-naturels.

Contacts
  • Pays des Cévennes : Service ruralité, tel : 04 34 24 70 95, mél : adeline.masson[a]alesagglo.fr
  • A’U : Centre de ressources, tél : 04 66 29 02 60, mél : marc.sainte-croix[a]audrna.com