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Migrations résidentielles dans Alès Agglomération logo


Les fichiers détail “Migrations résidentielles des individus” de l’INSEE proposent sur le thème des migrations entre lieux de résidence antérieure et actuelle un ensemble de variables sur les individus et le ménage auquel ils appartiennent. La formulation de la question sur le lieu de la résidence antérieure dans l’enquête annuelle de recensement se référait, lors des enquêtes de 2004 à 2010, à la résidence 5 ans auparavant, et depuis 2011 elle porte sur le lieu de résidence 1 an auparavant. Pour le millésime 2014 (dernier disponible en date), les nouveaux arrivants sont les personnes arrivées courant 2013, entre le 01 janvier et le 31 décembre 2013.

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Des arrivées plus nombreuses à tous les âges sauf à l’adolescence


Les personnes les plus nombreuses à s’installer dans Alès Agglomération sont les jeunes. 60 % des nouveaux arrivants ont moins de 40 ans contre 40 % de l’ensemble de la population restante. En revanche, les adolescents sont plus nombreux à quitter le territoire.
16 % des nouveaux arrivants ont 60 ans ou plus contre 32 % de la population restante. Il y a peu de personnes âgées parmi les nouveaux arrivants, ce qui contribue à rajeunir la population du territoire.

De nouveaux résidents actifs et diplômés


La moitié des nouveaux arrivants a un niveau bac ou plus contre 37 % de l’ensemble de la population restante. Les nouveaux arrivants renforcent le niveau de formation des habitants du territoire.
En revanche, un quart des nouveaux arrivants n’a aucun diplôme (39 % de la population restante).

Un tiers des nouveaux arrivants exerce un emploi. Parmi eux, 62 % ont un emploi sans limite de durée (1 150 personnes).
Les nouveaux arrivants représentent une part plus importante de cadres et professions intermédiaires (40 % contre 33 % pour la population restante) et une part moins importante d’employés, d’ouvriers, de commerçants, d’artisans et d’agriculteurs.
Les chômeurs sont deux fois plus nombreux chez les entrants. Inversement, les retraités sont deux fois moins nombreux chez les nouveaux arrivants que dans la population restante.

Une attractivité large


La moitié des arrivants viennent du Gard ou de l’Hérault (2 750 personnes). Les gardois sont plus nombreux à s’installer qu’à quitter le territoire (deux partants pour trois nouveaux arrivants).
Les flux migratoires entrants en provenance des autres espaces de l’Occitanie sont faibles (6 %, soit 350 personnes).
Trois régions (PACA, Rhône-Alpes, Ile-de-France) sont le lieu d’origine du quart des nouveaux arrivants. 11 % des entrants viennent de PACA (590 personnes). On observe notamment des connexions fortes avec les Bouches-du-Rhône, troisième département d’origine des nouveaux arrivants.
6 % des arrivants habitaient à l’étranger (300 personnes), dont la moitié dans l’Union Européenne.

Origine des nouveaux arrivants dans Nîmes Métropole (communes et départements limitrophes)

Destination des partants

Les nouveaux arrivants provenant d’autres communes du Gard viennent pour 26 % d’entre eux de Nîmes (583 personnes), et pour le reste en grande partie de la Gardonnenque et du secteur de Lédignan d’une part, et de la vallée de la Cèze d’autre part. Quelques autres secteurs sont pourvoyeurs de nouveaux habitants comme l’Uzège, l’Est de l’agglomération nîmoise, ou la basse vallée du Gardon.
Les principales communes d’origine, hors Nîmes, sont Saint-Ambroix (5 %), Bagnols-sur-Cèze (3 %), Moussac (2 %) et Saint-Geniès-de-Malgoirès (2 %).
Hors Gard, les villes voisines alimentent le territoire aussi en nouveaux habitants, notamment Montpellier et Marseille et, dans une moindre mesure, Avignon ou Mende. Enfin, malgré la proximité géographique, le Sud ardéchois fournit très peu de nouveaux habitants.

De nouveaux ménages


Deux tiers des nouveaux arrivants sont locataires ou logés gratuitement.
Les nouveaux ménages ont un mode de cohabitation similaire à celui de la population restante.

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