Migrations résidentielles dans le SCoT du pays des Cévennes
Les fichiers détail “Migrations résidentielles des individus” de l’INSEE proposent sur le thème des migrations entre lieux de résidence antérieure et actuelle un ensemble de variables sur les individus et le ménage auquel ils appartiennent. La formulation de la question sur le lieu de la résidence antérieure dans l’enquête annuelle de recensement se référait, lors des enquêtes de 2004 à 2010, à la résidence 5 ans auparavant, et depuis 2011 elle porte sur le lieu de résidence 1 an auparavant. Pour le millésime 2014 (dernier disponible en date), les nouveaux arrivants sont les personnes arrivées courant 2013, entre le 01 janvier et le 31 décembre 2013.
1 330 personnes ont quitté Alès pour aller habiter une autre commune du SCoT. Dans le même temps, 1 200 habitants sont venus s’installer sur Alès depuis une autre commune du SCoT.
5 580 habitants ont changé de commune au sein du SCoT en 2013.
4 310 personnes ont quitté le pays des Cévennes pour aller s’installer dans le reste de la France.
Les personnes les plus nombreuses à s’installer dans le pays des Cévennes sont les jeunes. 59 % des nouveaux arrivants ont moins de 40 ans contre 40 % de l’ensemble de la population restante. En revanche, les adolescents sont plus nombreux à quitter le territoire.
16 % des nouveaux arrivants ont 60 ans ou plus contre 33 % de la population restante. Il y a peu de personnes âgées parmi les nouveaux arrivants, ce qui contribue à rajeunir la population du territoire.
La moitié des nouveaux arrivants a un niveau bac ou plus contre 35 % de l’ensemble de la population restante. Les nouveaux arrivants renforcent le niveau de formation des habitants du territoire.
En revanche, un quart des nouveaux arrivants n’a aucun diplôme (39 % de la population restante).
Un tiers des nouveaux arrivants exerce un emploi. Parmi eux, 59 % ont un emploi sans limite de durée (1 200 personnes). Les nouveaux arrivants représentent une part plus importante de cadres et professions intermédiaires (39 % contre 32 % pour la population restante) et une part moins importante d’employés, d’ouvriers, de commerçants, d’artisans et d’agriculteurs.
Les chômeurs sont deux fois plus nombreux chez les entrants. Inversement, les retraités sont deux fois moins nombreux chez les nouveaux arrivants que dans la population restante.
La moitié des arrivants viennent du Gard ou de l’Hérault (2 660 personnes). Les gardois sont plus nombreux à s’installer qu’à quitter le territoire (deux partants pour trois nouveaux arrivants).
Les flux migratoires entrants en provenance des autres espaces de l’Occitanie sont faibles (7 %, soit 440 personnes).
Trois régions (PACA, Rhône-Alpes, Ile-de-France) sont le lieu d’origine du quart des nouveaux arrivants. 13 % des entrants viennent de PACA (760 personnes). On observe notamment des connexions fortes avec les Bouches-du-Rhône, troisième département d’origine des nouveaux arrivants.
6 % des arrivants habitaient à l’étranger (330 personnes), dont la moitié dans l’Union Européenne.
Les nouveaux arrivants provenant d’autres communes du Gard viennent pour 29 % d’entre eux de Nîmes (610 personnes). Les principales communes d’origine, hors Nîmes, sont Bagnols-sur-Cèze (4 %) et Saint-Geniès-de-Malgoirès (4 %).
Hors Gard, les villes voisines alimentent le territoire aussi en nouveaux habitants, notamment Montpellier et Marseille et, dans une moindre mesure, Avignon.
Deux tiers des nouveaux arrivants sont locataires ou logés gratuitement.
Les nouveaux ménages ont un mode de cohabitation similaire à celui de la population restante.